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Quand la soft power et le tapis rouge font la différence
Créé par la puissante famille des Sawiris dans une petite cité balnéaire égyptienne, le festival du film d’El Gouna pose des jalons pour exister sur le long terme.
Imaginez une luxueuse station balnéaire, les pieds dans la Mer rouge, écrasée par le soleil. Posez un tapis rouge, saupoudrez de starlettes perchées sur des talons d’une douzaine de centimètres, ajoutez beaucoup (beaucoup) d’argent, des talents confirmés et une pincée de suspens : vous aurez la recette du bon blockbuster qui se joue dans la quatrième édition du festival du film d’El Gouna.
Malgré la situation difficile et la COVID 19, le festival, cette année, avait voulu transmettre une importante idée, laquelle est « Malgré tout, la vie continue » en plus d'un message aux touristes de par le monde que l'Egypte est capable d'organiser un pareil festival tout en respectant les restrictions de sécurité.
L’enjeu aujourd’hui est néanmoins de réussir à intéresser les touristes européens qui affluent dans les resorts luxueux de la ville et de découvrir la belle station d'El Gouna autrement, cite la presse locale.
